L’enseignement de Mâ Ananda Moyî
Traduit par Josette Herbert
Mâ Ananda Moyî (1896-1982) fut certainement, en Inde, la femme la plus vénérée du XXe siècle. Dès sa petite enfance, elle fut considérée dans son Bengale natal comme un être extraordinairement lumineux.
Puis, très vite, des milliers, des millions de personnes vinrent recevoir auprès d’elle la bénédiction du darshan, du contact transfigurateur avec le maître spirituel.
Son enseignement le plus souvent silencieux ne se référait à aucun dogme, et son rayonnement s’étendait bien au-delà des différentes écoles de l’hindouisme. Chefs d’État, sanskritistes, moines, hommes et femmes de toutes religions venaient la visiter des quatre coins du monde. La Joie transmise par
« Mâ » s’apparentait à la Félicité ineffable qu’ont évoquée les grands mystiques, et qui plonge ses racines dans l’intuition de la non-dualité.
Réalisée, éveillée de manière spontanée, elle a su faire le lien avec toutes les spiritualités, toutes les religions présentes en Inde.